mercredi 29 avril 2009

Racler le fonds en Afghanistan

Un forum sur le site de LIberation de la semaine passée soulève la question de la présence Française en Afghanistan. N'ayant pu participer directement aux discussions, j'ai lu avec intérêt les contibutions à la lumière d'images de TV, qui m'ont inspiré ce qui suit...

“ I feel like I win when I lose”. Abba.

Face à l'occident, un enfant avec un visage illuminé par les larmes qui brillent dans la clarté du jour.Il montre au monde ce que les enfants de son âge n'oseraient pas montrer, avec pour seule arme et preuve de sa douleur ce qui reste d'un texte sacré incendié dans les ruines de sa maison détruite par les bombes. Pourtant ce visage innocent dit des choses très lourdes de sens. Il a perdu sa famille, sa maison, la mosquée ou il apprend à lire et à écrire, et voila ce qui reste de l'unique livre qui sert aux études. " Je ne pense qu'à une seule chose, devenir kamikaze"
Le message est clair, ça nous laisse nous autres sans voix, car c'est un déni de la force disproportionnée et un défi qui annonce l'avenir sans lumières. Ce siècle promu pour être religieux avec cette fameuse question tant de fois retournée. Ce siècle sera ou ne sera pas religieux", l'est dans un mesure très réduite dans l'espace et le temps , qui réduit à son tour toute chance de voir le sens spirituel des lumières renaitre dans le cœur des orphelins, dans la douleur et les larmes, ces derniers n'ont que l'école coranique pour refuge, c'est là ou ils jouent avec leurs camarades, apprennent et comprennent que cet enfer de leur pays n'est pas éternel. Leur école est leur terroir, l'unique voie vers le savoir dans ces contrées ou ils n'ont que les décombres.

L’erreur fatale:

De cette contrée lointaine, des savants anciens ont illuminé avec leur savoir le monde. Les occidentaux avec sagesse et justesse, ces globe- trotteurs privilégiés, nous ont raconté plein de récits su ce pays, et reconnu la générosité et le sens de l'hospitalité de ses habitants connus pour leur discrétion " ils vous offrent du thé et beaucoup d'espaces verts! ". Vers les années 2000, les coalisés avec à leur tête G.W. bush et ses proches collaborateurs ont promis à l'Afghanistan et l'Irak, de les réduire à des terres datant du moyen- âge, afin de détruire à tout jamais la menace terroriste qui a enclenché le 11- septembre. Ils ont tenu leur promesse, sur la base de mensonges sur les armes de destruction massive propres à l’Irak, puis élargi par magie leur champ d’intervention à l’Afghanistan, nous avons vu comment la lumière des bombes leur permit d’y parvenir, avec talent et beaucoup de haine surtout. S'il est aisé de comprendre l'attachement des seigneurs de guerre aux mensonges et aux totems de guerre, et leur acharnement à faire perpétuer la haine et la terreur destructrices, il est très difficile en ces temps et depuis 2002, de comprendre l'engouement des alliés d'aujourd’hui à participer à de nouvelles campagnes.

Ces diables de Talibans ont la malchance d'être nés sur cette terre, ils sont déplacés de terre en terre , chassés du Pakistan et traqués comme de bêtes. On les accuse, au fond, d’être à l'origine du 11- septembre. Mais, les versions sont tellement multiples que l'on ne sait plus quelle piste suivre.

L'encyclopédie Wikipedia mentionne l'histoire des successions modernes en Afghanistan ( car il s'agit de qui va contrôler les régions pétrolifères ) :

[
Après la première guerre d'Afghanistan qui a conduit au retrait de l'Armée rouge en 1989 puis à la chute du régime communiste en 1992, la guerre civile entre les divers factions continua. Les talibans se formèrent fin 1994 et conquirent en quelques années la plus grande partie du pays.

Les moudjahiddin non taliban ainsi que d'autres groupes résistants avaient créé une coalition connue sous le nom d'Alliance du Nord, laquelle ne contrôlait plus en 2001 que la partie nord du pays. Le 9 septembre 2001, soit deux jours avant les attentats perpétrés aux États-Unis, le chef de l'Alliance, Ahmad Shah Massoud, est assassiné (vraisemblablement par des agents d'Al-Qaida).

Deux jours après les attentats, le 13 septembre 2001, le président des États-Unis George W. Bush demande au régime des talibans l'extradition hors d'Afghanistan du chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden, désigné comme principal responsable des attaques sur New York et Washington. Ces derniers refusent.(...)

La seconde guerre d 'Afghanistan de l'histoire contemporaine oppose d'abord, en octobre et novembre 2001, les États-Unis, avec la contribution militaire de l'Alliance du Nord et d'autres nations occidentales (Royaume-Uni, France, Canada...), au régime Taliban en Afghanistan. Cette guerre s'inscrit dans la
« guerre contre le terrorisme » déclarée par les États-Unis suite aux attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington. Le but de l'invasion est de capturer Osama Ben Laden, détruire l'organisation Al Qaïda, et renverser le régime Taliban qui soutient Al Qaïda.

L'attaque initiale chasse les talibans du pouvoir mais leurs forces sont redevenues un danger au cours des années pour la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) qui regroupe les forces de l'OTAN [2]. Depuis 2006, la stabilité de l'Afghanistan est menacée par l'insurrection talibane, une augmentation du trafic de l'opium et de l'héroïne et un gouvernement fragile avec un contrôle limité en dehors de Kaboul [3]. En août 2008 il y a 70 000 soldats étrangers en Afghanistan, 53 000 pour la FIAS et 17 000 pour l'Opération Enduring Freedom américaine. En janvier 2009 le think tank International Council on Security and Development estimait dans un rapport que la rébellion talibane était active dans environ 72% du territoire afghan, mais le commandement de l'OTAN contestait ces conclusions.[...]

Victimes civiles

Selon Human Rights Watch, les victimes civiles d'erreur de frappe ont triplé entre 2006 et 2007 (321 personnes tuées dans des bombardements en 2007 contre 116 en 2006 - 929 victimes civiles ayant été comptées, au total, en 2006, et 1 633 en 2007 [17]). Le nombre de tonnes de bombes larguées par les avions de la coalition a quant à lui doublé de 2006 à 2007 . Le bombardement d'Azizabad du 22 août 2008 (90 morts civils, dont 60 enfants [19]) a notamment conduit le président Hamid Karzaï à demander une renégociation des termes de la présence des troupes étrangères , ce qui a pour conséquence de tendre les relations entre son gouvernement et les forces occidentales .


Pertes militaires de la coalition

Voici les pertes annuelles des forces armées de la coalition internationale engagée dans le pays au 27 avril 2009, 1 134 militaires ou civils travaillant pour les forces armées avaient perdu la vie dont 679 Américains [21] (on dénombre par ailleurs 2 792 blessés américains [22]) et 27 Français [23]

2001 : 12 tués
2002 : 69 tués
2003 : 57 tués
2004 : 58 tués
2005 : 130 tués
2006 : 191 tués
2007 : 232 tués
2008 : 294 tués
2009 : 89 tués au 27 avril

Pertes chez les Talibans

En 2009, selon les estimations du le gouvernement afghan et de la coalition, environ 20 000 combattants talibans avaient été tués et environ 1000 faits prisonniers. ]






S'il est vrai également que le délit du 11 septembre leur est imputable; toutes ces années meurtrières n'ont -elles pas pu suffire à endiguer le mal et la haine des va-t-en guerre et à racler le fonds de leur humanité en Afghanistan.

De quoi un peuple en detresse a- t- il besoin?

D'aide de la part de ses voisins en premier, pour construire des écoles, que soit respecté son mode de vie, ne pas lui imposer des lois qui viennent d'ailleurs, car notre mode de vie lui est totalement étranger, et surtout à moyen terme des infrastructures ou il continuera a travailler, à faire du commerce, comme ils l'a toujours fait.

De quoi je me mêle, dites- vous ?
C’est qu’il est certain que le prix du bien est moins lourd que les bombes et les vies humaines et peu importe si cette initiative vienne d'occident ou d'orient, les voies de Dieu sont si immenses à l'infini.

jeudi 23 avril 2009

Intervention de M Ahmadi Najad à la conférence d’examen à Durban

Comment peut-on lire l’intervention de M Ahmadi Najad à la conférence d’examen à Durban (20 au 24 avril 2009 ?)
Déjà à la veille de ce rendez- vous, M B. Kouchner avait mis en garde tout le monde qu’il ne tolérerait pas une seule remarque hostile de la part du Président Iranien à l’encontre d’Israël, et que si cela arrivait, il quitterait la salle.

Un tel obstacle a été dépassé grâce à la vision claire d’un dirigeant qui a refusé de polémiquer à ce sujet et a préféré expliquer à l’occident la vue de musulmans vis-à-vis de l’occident qui a toujours penché sa balance à la faveur d’un Etat colonial. Preuve à l’appui, les propos de M Kouchner, ancien humanitaire (médecin sans frontières) dont l’opinion est partagée par beaucoup de Français et occidentaux. Après Sabra et Shatila, Qanna, Jennin, Gaza, ces gens refusent de voir et continuent leurs voies dans des polémiques injustes.

L’article suivant ajoute des éléments tangibles et clairs au dialogue avec l’occident.
Reste à souhaiter que ceci profite à un rapprochement avec les voisins arabes qui ont besoin de mieux connaître l’Iran à la lumière de meilleurs jours, sans ombres, sans nuages, et sans conflits majeurs.

« « « « « Intervention de M. Mahmoud Ahmadinejad, à la Conférence d’examen de Durban

mardi 21 avril 2009, par La Rédaction ( site de la conférence)

Intervention de M. Mahmoud Ahmadinejad, à la Conférence d’examen de Durban
( Genève - Suisse, du 20 au 24 avril 2009 )

M. Mahmoud Ahmadinejad, Président de la République islamique d’Iran, a déclaré que si les leçons avaient été tirées de l’oppression, des horreurs et des crimes des deux guerres mondiales, des rayons d’espoir auraient pu filtrer pour confronter l’avenir. Mais les puissances victorieuses se sont autoproclamées les conquérantes du monde en imposant des lois et arrangements oppressifs. Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur le Conseil de sécurité, qui est un legs des deux guerres mondiales, a-t-il expliqué. Quelle est la logique dont s’inspire l’octroi, par ces puissances, d’un droit de veto, a-t-il demandé ? Se pourrait-il que cela soit conforme avec les principes reconnus de justice, d’égalité devant la loi, d’amour et de dignité humaine ou est-ce plutôt conforme à la discrimination, à l’injustice, voire à l’humiliation de la majorité des pays ? Le Conseil de sécurité est l’organe suprême de prise de décision en matière de préservation de l’ordre et de la sécurité internationaux ; comment s’attendre à ce que soient réalisées la justice et la paix lorsque la discrimination est légalisée et lorsque l’origine de la loi est dominée par la coercition et la force plutôt que par la justice et le droit ? Après la deuxième guerre mondiale, « sous prétexte des souffrances des juifs », un groupe de pays puissants a eu recours à l’agression militaire pour faire d’une nation entière une population sans abri, a poursuivi le Président iranien (plusieurs délégations ont alors quitté la salle). Ces pays ont envoyé des migrants d’Europe, des États-Unis et d’ailleurs pour établir un « gouvernement totalement raciste » en Palestine occupée et, pour compenser les « sinistres conséquences du racisme en Europe », ont aidé à porter au pouvoir les racistes les plus cruels et les plus durs en Palestine. Le Conseil de sécurité a aidé à stabiliser le régime sioniste et a soutenu les sionistes durant ces six dernières décennies, leur laissant main libre pour continuer leurs crimes, a insisté le Président iranien. Il est tout à fait regrettable qu’un certain nombre de gouvernements occidentaux ainsi que les États-Unis aient entrepris de défendre ces racistes auteurs de génocide ; ils ont toujours soutenu les actes odieux du régime sioniste ou sont restés silencieux face à ces actes, a déclaré M. Ahmadinejad. Ce qui est le plus regrettable, a-t-il poursuivi, c’est que la raison de ce soutien réside dans le fait que le sionisme égoïste et non civilisé est parvenu à pénétrer leurs structures politiques et économiques. Aussi longtemps que continuera la domination sioniste, de nombreux pays ne seront pas en mesure de jouir de la liberté, de l’indépendance et de la sécurité. Le moment est venu de briser l’idéal du sionisme, qui est le modèle du racisme, a déclaré le Président iranien.

M. Ahmadinejad a ensuite appelé chacun à s’interroger sur les causes profondes des attaques des États-Unis contre l’Iraq ou encore de l’invasion de l’Afghanistan. L’invasion de l’Afghanistan a-t-elle restauré la paix, la sécurité et le bien-être économique à ce pays, a-t-il demandé ? Les États-Unis et leurs alliés ne sont même pas parvenus à contenir la production de stupéfiants dans ce pays ; au contraire, cette production n’a cessé d’augmenter, a souligné le Président iranien.

Qui sont les responsables de la crise économique globale que connaît le monde, a par ailleurs interrogé M. Ahmadinejad ? Pendant longtemps, les lois et règlements inéquitables en matière économique ont été imposés par les États-Unis et l’Europe grâce à leur pouvoir politique sur l’économie mondiale. Un système économique et financier a été imposé sans qu’il n’y ait de mécanisme de contrôle au niveau international. Ces pays n’ont même pas permis à leurs populations d’avoir un droit de regard sur leurs pratiques et politiques. Ils ont mis en place des lois et règlements contraires aux valeurs morales pour protéger les intérêts des détenteurs de richesse et de pouvoir. Ils ont transféré à d’autres leurs problèmes et aujourd’hui injectent des milliards de la poche de leurs propres populations vers les banques et entreprises en faillite.

La racine du racisme réside dans le manque de compréhension quant à la réalité de l’existence humaine en tant que créature sélectionnée par Dieu, a poursuivi le Président iranien. Le racisme est le signe d’une ignorance qui, aujourd’hui, met en danger la paix internationale et met en péril la coexistence entre les nations. Le racisme est le signe d’une frustration dans la sphère du développement de la société humaine. Pour lutter contre ces manifestations, il faut enseigner toute la philosophie associée à la vie de l’homme ; il faut en revenir aux valeurs morales, aux valeurs spirituelles et en fin de compte, à la dévotion à Dieu, a déclaré M. Ahmadinejad.

Aujourd’hui, la communauté humaine est confrontée à une sorte de racisme qui a terni l’image de l’humanité à l’aube du troisième millénaire, a poursuivi le Président iranien. « Le sionisme mondial personnifie le racisme » qui recourt à la religion et à l’abus des sentiments religieux pour cacher sa haine et son visage hideux, a-t-il déclaré. Il est important de mettre à jour les objectifs politiques de certaines des puissances mondiales et de ceux qui contrôlent d’énormes intérêts économiques et richesses dans le monde. Ils mobilisent toutes leurs ressources, y compris leur influence économique et politique et les médias du monde pour soutenir le régime sioniste et insidieusement chercher à minimiser l’indignité et la disgrâce de ce régime. Des efforts doivent être déployés pour mettre un terme aux abus des sionistes et de leurs soutiens ; les gouvernements doivent être encouragés et soutenus dans leurs efforts visant à éradiquer ce racisme barbare.

« Il ne fait aucun doute que vous êtes tous conscients de la conspiration de certaines puissances et des cercles sionistes contre les buts et objectifs de cette Conférence d’examen », a déclaré M. Ahmadinejad. Il devrait être reconnu que le fait de boycotter une telle session indique clairement le soutien à l’exemple flagrant du racisme. Il est nécessaire de restructurer les organisations internationales existantes et leurs arrangements respectifs. Aussi, cette Conférence constitue-t-elle un terrain d’essai. Le monde connaît des changements fondamentaux ; le craquement des piliers de l’oppression mondiale peut maintenant être entendu et les principales structures politiques et économiques sont sur le point de s’effondrer. Les crises politiques et sécuritaires augmentent. La crise de l’économie mondiale, qui s’aggrave et pour laquelle aucune perspective d’éclaircissement n’est en vue, témoigne amplement de la marée montante des changements globaux de grande ampleur qui sont en train d’intervenir. « La gestion injuste et inéquitable du monde se trouve maintenant en fin de route », a assuré le Président iranien. Cette impasse était inévitable étant donné que la logique de cette gestion imposée était oppressive, a-t-il ajouté.

La victoire du bien sur le mal et l’instauration d’un système mondial juste ont été promis par Dieu et ses Messagers et ont constitué un objectif commun de différentes sociétés et générations au cours de l’histoire, a poursuivi le Président iranien, qui a par ailleurs affirmé que le libéralisme occidental, comme le communisme, touche à sa fin car il n’est pas parvenu à percevoir la vérité profonde du monde et de l’être humain. Il est absolument possible d’améliorer la situation actuelle dans le monde dans le contexte actuel, a assuré M. Ahmadinejad ; mais cela ne pourra se faire que par le biais de la coopération de tous les pays.

Par ailleurs, a poursuivi le Président iranien, eu égard à l’inefficacité des systèmes politiques, économiques et sécuritaires actuels, il convient, en particulier, de réformer rapidement la structure du Conseil de sécurité et notamment d’éliminer le droit de veto discriminatoire qui y prévaut, ainsi que de modifier le système financier et monétaire mondial. Il est évident que ne pas comprendre l’urgence des changements équivaut à devoir assumer les coûts beaucoup plus élevés de remettre à plus tard ces changements.


http://www.un.org/french/durbanreview2009/

dimanche 12 avril 2009

Cette éducation qui mène aux superettes et aux marchés aux puces

Il ya danger à boire du langage parlé à l'écrit sans passer par la lecture, même si nos jeunes ont retrouvé leur naturel.

Une ancienne enseignante publie sur son journal la phrase suivante
"on vieillit mal quand on ne lit pas". Elle est européenne.

Notre jeunesse que j'ai eu à suivre de prés pendant des années à l’école, au collège ou au lycée, ne lit pas pour la plupart et s'empresse de chatter dans un langage qui blesse. Les adultes, les parents surtout ont beau essayé de donner le bon exemple. Il y a rébellion et retour général à l'état de nature. On parlera d'abords puis un jour peut- être on écrira, on n' a pas idée de ce qu'est la lecture.

Peu avant la chute de Baghdâd, la première chose que les Irakiens ont eu à sortir sur les trottoirs pour surmonter la crise économique, après des années d'embargo, furent des étalages de livres précieux. On voit d'ailleurs que leur résistance a tenu d'une culture ancestrale et pas du chat ou du rap. La modernité ne laisse pas de choix, elle force les portes et l'internet est un outil incontournable. Qu’à cela ne tienne.Pour des leçons scolaires programmées, les élèves ont eu besoin de cet outil, et on leur a confié des recherches intéressantes sur le net liée per- leurs thèmes- au programme scolaire. Les professeurs qui corrigent les copies, sont souvent étonnés de voir que les travaux remis sont souvent les mêmes papiers dactylographiés. Interrogés, les élèves ne cachent pas que La recherche a été faite par " ammi (oncle)" du cyber le plus proche. Et quand ils passent au tableau pour présenter leur travail, ils ont du mal à le lire ou à l'expliquer. Certaines mamans vous diront que leur tentative d'aider leurs enfants se soldent par des " échecs", j'ai même une fois entendu " tu n'es pas notre prof et ta méthode perturbe". Les méthodes actuelles qui se sont succédées (combien au juste?) se présentent de manière a frustrer aussi bien les enfants que les parents qui peinent à les aider. Alors souvent, ils confient leurs rejetons aux cours de soutien, qui sont assurés par leurs propres enseignants. Ce qui constitue un dérapage social supplémentaire et crée des attitudes malsaines.

Mais qu'avons nous laissé faire mon Dieu?

Il est certain que chatter aide les enfants à communiquer et à se libérer. Mais lorsque les résultats scolaires sont désastreux et pour l'ensemble des élèves, il faut tout réexaminer à la loupe. Chaque détail doit être bien étudié. Ceci dans les cas des sociétés qui inventent le progrès social et l'épanouissement des individus et non les sociétés qui forment des androïdes parlants et surtout intéressés par les gains faciles. Cette situation me rappelle ces pubs: "GAGNEZ DE L'ARGENT CHEZ VOUS SANS TRAVAILLER". Cette hypocrisie n'a d'égal que celle affichée par le travail bénévole rétribué par le ciel.
Si le travail bénévole doit avoir ses rouages stricts et contribuer à former les hommes,
" Gagner de l'argent sans travailler" doit disparaitre définitivement de la circulation. Nos jeunes doivent retrouver le goût de la lecture et des études qui valorisent le travail. Cette idée, il faut la réinventer en créant des modèles attrayants. Des espaces, d'audio- visuels, ou les jeunes talents en poésie, théâtre et « autres créations que les chants ou les concours", se rencontrent et se voient rétribuer à leur juste valeur. Combien de jeunes poètes se sentent dépérir dans les régions rurales et même dans les grandes cités. La société les considère comme des bouches supplémentaires à nourrir, ni plus ni moins. Beaucoup sont happés par la machine du chômage et de la drogue. Ils empruntent au près de leur frères ou sœurs qui ont mieux réussi à se caser comme vendeur ou pire- porteur, dans les marchés aux puces ou superettes.

L’artisanat et la formation aux métiers divers sont restés des tombes, ou personne ne pleure. La plupart des annonces dans les journaux sollicitent des agents de service, des gardiens ou des secrétaires. La société a finalement planifié ses besoins sans se soucier de la jeunesse qui doit assurer sa survie. C’est si triste...
( à suivre)

vendredi 10 avril 2009

Article ou bobard

J'ai trouvé un article sur Maktoob qui m'a couté un " arrêt net " nécessaire. Le comble c'est qu'il est tout frais. Il annonce que le Président Bouteflika a obtenu un pourcentage intéressant parc qu’il a simplement amendé la constitution qui existe depuis la colonisation française. Je n'ai pas compris et j'ai essayé de dialoguer sur cette affirmation, mais sans succès, Maktoob ferme la voix, y compris l'accès à ma boite, qui me permet de discuter en arabe.
Je n'ai pas essayé de les mordre; mais seulement de confirmer que l'amendement s'il a aidé n'a pas porté sur la constitution coloniale mais sur une constitution Algérienne post- indépendance. De plus, ces élections sont le résultat d'une collusion entre l'appui de communautés à l'étranger, mais surtout l'appui du peuple malgrè le large mouvement de boycott. Parce que ce peuple aspire à une vie ou la justice et la démocratie soient respectés. Que nos jeunes vivent sans la terrible ombre policière( de la torture) qui divise entre algériens laïques et algérien religieux, que la scolarité et l'université soient les seuls garantes du succès social et non le népotisme- noms familiaux et affiliation- outre les relations des proches. Le Président Bouteflika a gagné cette confiance après les terribles menaces des crises qui ont jalonné les deux mandats précédents, outre la maladie et les blocages internes. Si le modèle Algérien- bravoure, fatuité ou mollesse- ne présente pas l'idéal démocratique international; il consacre l'image d'une nation déchirée et jalousée qui renait de ses cendres. Ce que le peuple qui a accordé sa confiance attend, c'est une justice et une politique qui se tourne vers les attentes des masses, en matière d'éducation, d'emploi et de logement. Que Le Président soit fidèle à cette confiance est seul garant d'une alliance entre les masses et la direction politique. Cette confiance accordée à la Présidence du pays sera plus affirmée avec des législatives et des communales dont les résultats totalement libres doivent être, plus proches des choix multiples des masses à même de garantir un équilibre dans un pays qui doit absolument renaitre de ses cendres et ouvrir ses voies à toutes les tendances sociales sans exclusion.
HOPEfully.


L'article publié sur Maktoob-com/

President Abdelaziz Bouteflika was handed a new five-year mandate

Friday after official results showed he won 90 percent of votes in an

Algerian election boycotted by much of the opposition.

The 72-year-old, who changed the ex-French colony's constitution to

allow himself a third run at the presidency, won with 90.24 percent of

votes cast in the oil-rich north African nation, Interior Minister Yazid

Zerhouni announced.

"Abdelaziz Bouteflika received 12,911,707 of the votes cast," said

Zehrouni, adding that turnout was 74.54 percent.

Louisa Hanoune, the only woman candidate and leader of the

Trotskyite Workers' Party (PT), trailed in a distant second with 4.22

percent.

None of the other four candidates received more than 2.5 percent of

votes.

However, even before the results had been announced, the

opposition candidates said the election had been marred by voter

intimidation and disputed the turnout figure given by state radio.

Thursday's vote was held amid intense security with Algerian authorities

trying to get to grips with an insurgency by radical Islamists.

The head of Al-Qaeda's branch in North Africa called on Algerians to

boycott the election in an audio message posted on an Islamist

website on Monday.

The atmosphere appeared tense in the capital on voting day and

armed Islamic extremists injured two police officers in a bomb blast

around 50 kilometres (30 miles) east of Algiers, locals told AFP.

Bouteflika, first elected in 1999, was to have stood down at the

election, but he provoked outrage among opposition parties by

proposing an amendment to the constitution which was

rubber-stamped by parliament in November.

The secular Rally for Culture and Democracy (RCD) party, one of the

main opposition groups, denounced what it called a "constitutional

coup" and refused to take part in the "pathetic" election.

"Participating in such a competition would be tantamount to complicity

in an operation of national humiliation," said RCD president Said Sadi as

he announced the boycott in January.

Bouteflika also won the last election in 2004 by a landslide, with official

results giving him 84.99 percent of votes cast.

As well as Hanoune, Djahid Younsi of the moderate Islamist El-Islah

party, Moussa Touati of the Algerian National Front (FNA), Ali Fawzi

Rebaine of the AHD-54 nationalist party, and independent Mohamed

Said appeared on the ballot.

Ahead of the official announcement, Touati told AFP the turnout figure

appeared to be "exaggerated" while Younsi's campaign manager also

said the official participation level had been inflated.

Said meanwhile said the vote had been blighted by fraud while

Rebaine denounced voter "intimidation" and other irregularities.

Despite the criticism, the head of an observer mission from the Arab

League gave the ballot a clean bill of health. Chadli Nefati said the

organisation had been "beyond reproach" and voting had taken place

in a calm atmosphere.

As well as the Arab League team, Algeria also invited observers from

the African Union and the Organisation of the Islamic Conference.

There were no Western observers.