dimanche 16 mai 2010

Un tyran dans un service hostpitalier/ Zitouni de Matiban, à ne pas confondre avec l'autre Zitouni!

Dans les couloirs des hôpitaux, il est certain que l'on ne rencontre pas de touristes ou de badauds en ballade. Dans les couloirs d'hôpitaux, ou sur les lits, on rencontre des malades en quête de soins, et de mains humaines pour alléger leurs souffrances.
Pourtant, le mois dernier ce grand- petit professeur Balthazar a renvoyé de son lit, une malade à cause de son habit.
Alors, qu'en France, un débat sur l'identité a lieu. Et que des voix s'élèvent contre des lois xénophobes sur la burqa, a Alger, Beni Messous plus exactement , un professeur fait la loi tout seul pour renvoyer qui il veut, quand bon lui semble, juste parcequ'une femme est habillée de noir, Djilbab et burqua( presque!). Certes l'habit renferme une note orientale qui n'est pas de bonne augure et qui rappelle un lointain ailleurs. Mais même dans ce cas, a- ton le droit de mettre une malade gravement atteinte de " tuberculose "sous examen et sous traitement suivi, à la porte, juste parcequ'elle est habillée en noir. J’adore les couleurs, et ne suis pas particulièrement portée sur le noir, mais là je trouve que le tableau noir c'est cette attitude de grand con.
La femme en question est un femme algérienne instruite, âgée de 37 ans, née à la clinique Saint- Anne- El Mouradia , et au foyer depuis son mariage ( il y'a 15 ans) , mère de famille, qui en dehors de ses voisins, hautement sociables et appartenant aux grandes familles algériennes, n'a aucune fréquentation dangereuse. Elle a choisit cet habit par foi religieuse. Et cela ne fait pas d'elle une personne non- gratta. Si vous preniez la peine de voir au delà de l'habit, ce sont des gens de grande qualité, d'une humanité et d'une générosité rares. Rejeter les autres en raison de leur tenue vestimentaire doit avoir un nom..
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Alors qu'en qu'en France, ça s'appelle " xénophobie", comment va-t- intituler -cette misère venant de ces « grand Algériens « qui se comportent en hystériques? Déjà, il y'a longtemps, on taxait les barbus et les femmes en Djilbab et hidjabs de tous les noms barbares inimaginables. Beaucoup étaient soupçonnés de terrorisme; même s'il n'avaient aucun lien avec le terrorisme. C'est presque "leur renier "leur citoyenneté et leurs droit de cité. Autrement, dit, ce ne sont pas des Algériens. On dirait que ça vient de commencer par les hôpitaux ! Et ce n'est pas un incident isolé. Ouvrons une page " témoignages publiques " et gageons qu'il s'agit de cas isolés sans rougir de honte.

La question que je poserais à ce triste individu, aussi misérable dans son aveuglement et sa tyrannie que n'importe quel nazi : sincèrement, quand vous mettez dehors une malade gravement atteinte, juste parcequ'elle est habillée contrairement à vos goûts de grand con, à quelle déontologie, croyez - vous? Et savez- vous déjà que les meilleurs soins hospitaliers aux Etats unis sont prodigués à Guantanamo? Oui grand con, Guantanamo!

jeudi 6 mai 2010

Si ( à suivre)

" S'il n'en restait qu'un seul homme,
je serais celui-là"
Victor Hugo

Une gerbe de fleurs pour les traitres en ce 8 Mai de douleurs

Rien ne va les arrêter...La situation est propice pour les opportunistes
entre "gentils vrais opposants, faux opposants, Universitaires instruits , ou non instruits, formés, et déformés, citoyens contre...citoyens", n'importes quoi peut passer.

Mais ce qui me gêne, c'est que mes quelques lignes en Arabe, que d'habitude j'ai la fièrté de publier sur Maktoob, sont de plus en plus censurés, pourtant le sujet est purement local. Et oui, cela veut dire ce que ceci veut dire... Ce que les censurés répètent toujours " que le combat d’ici c'est le combat d'ailleurs", et que le flambeau s'éteint ici et qu'il faut le reporter ailleurs. Ce n'est surtout pas de la sensiblerie, comme aimaient à le dire certains. Et comme ces censeurs de Maktoob, on ne les comprend pas.

L'article est en arabe, il raconte comment des volontés de l'ombre, vicieuses et malheureuses, ont effacé les noms de Chahids sur certaines adresses, enseignes et autres panneaux officiels…Ces supports sont ce qui fait la mémoire publique. J'ai l'habitude de les lire dans la rue, et ça m'apporte une certaine assurance.
Mais, les criminels qui allongent leurs mains, dans les caisses et autres lieux (tous les sytèmes, culturels,financier, économiques, éducatifs), ne peuvent s'en tenir là .
A ces malheureux traitres insatiables , il faut dire doucement, puis certainement , à haute voix, puis un jour autrement…ASSEZ !

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/ عار عليكم يا أهل البليدة كيف سمحتم لفضائح الحركى
الله يبعث لهم و للملاعين ممن امدهم بالعون ... زوبعة لا تترك منهم أحد

الكثير من الصحفيين كتبوا مقالات مشرفة عن أحداث ثمانية ماي 1945، و رغم ان المجتمع قد انقسم مابين " متدين و غير متدين" و "متعلم غير جامعي" و"جامعي غير...متعلم...اييه نعم" و ليس هناك مصطلح " حقاني او غير حقاني.." بل هناك " معارض جنتي.. و معارض ملتحي و غير ملتحي و ...ارهابي... فان لا شيء ذي قيمة بينة...كل شيئ ضاع في مجتمع مادي ، يركض فيه الجميع وراء المصلحة و يجند فيه الناس ضد الناس ، و تقوم فيه الأمور على تكريس عقلية الغاية تبرر الوسيلة والأنفجار الداخلي لصلح الدخلاء و الأنتهازيين.

لم يبقى سوى ما نتذكره من جرح في ذكرى حدث ما . رغم أن هناك آلام مازالت مستمرة في بلاد المسلمين التي تعاني و هي ترد الهجمات من الخارج و من الداخل بسبب الأنقاسامات. .. لن تجد الجزائر طريقا سالما و مستنيرا و مزدهرا الا...اذا تخلصت من الخونة . و المثل عندنا يقول " خاين السوق ما يربحش"

هذا المقال من " الخبر " ألألكتروني--

الأسرة الثورية بالبليدة تطالب السلطات بالتحقيق في القضية
مؤسسات نزعت لافتات عليها أسماء شهداء

دقت الأسرة الثورية بولاية البليدة ''ناقوس'' الخطر، بسبب ما أسمته تعدي مسؤولي مؤسسات اقتصادية مخوصصة على ''الرموز الوطنية'' بنزعها لافتات مدون عليها أسماء شهداء.
قال أعضاء من الأسرة الثورية لـ''الخبر'' أمس، إنهم راسلوا وزارة المجاهدين والمنظمة الوطنية للمجاهدين والبرلمان بغرفتيه، لتبليغها ما أسموه ''فضيحة التعدي على كل ما له صلة بالثورة والشهداء''، بعد أن سجلوا نزع لافتات مكتوب عليها أسماء شهداء في مداخل عدد من المؤسسات الاقتصادية المخوصصة خلال السنوات الأخيرة.
وأكد المعنيون أن اللافتات تحمل أسماء من ''صنعوا مجد الجزائر''، بينما ''يتعرض الشهداء لحملة طمس موحشة، ترجمت هذه المرة بالتنكر لهم، في أعقاب خوصصة تلك المؤسسات''. وتساءلوا عن خلفية نزع لافتات تحمل أسماء الشهداء معلقة على مداخلها، وذكروا بعض المؤسسات على غرار واحدة كانت تحمل اسم الشهيد ''حموش رابح''. وقد عبر أعضاء الأسرة الثورية عن سوء تصرف وصفوه بالإهانة لرموز الأمة و''طمس لكل ما له صلة بالثورة والشهداء''.
وأكد مجاهدون وأبناء شهداء أن ما يحدث من إهانة لرموز الثورة لا يقتصر على ولاية البليدة، وإنما سجلت تجاوزات عديدة في ولايات أخرى، يجري جردها وإحالتها على وزارة المجاهدين والمنظمة الوطنية للمجاهدين، مطالبين السلطات بفتح تحقيقات معمقة في القضية التي وصفوها بـ''تعد صارخ على تاريخ هذه الأمة وإهانة لا يمكن السكوت عنها''.
وشككت الأسرة الثورية في نية أصحاب المؤسسات الذين حذفوا أسماء الشهداء من مداخلها، وقالوا إنها نية ''ليست بريئة وتتطلب استفسارا رسميا من طرف المؤسسات التي أقدمت على هذا الفعل''، لأن عملية الخوصصة على حد تعبير مجاهدي ولاية البليدة ''لا تعني رموز الأمة التي هي ملك للجميع''.-