mercredi 23 décembre 2009

Après les minarets , la burqua, la vague de l'inquisition de stemps modernes en Europe

Un débat plus que surmédiatisé, bien après les caricatures, et récente loi sur les minarets...Comment vous expliquer , sans démagogie, qu'il puisse exister des musulmanes en foulard plus libres que certaines femmes laiques et occidentales ? Qu'il s'agit de femmes qui veulent porter un truc qui leur sied, soit pour un équilibre social ou pour Dieu, mais certainement pas parceque les méchants musulmans les y contraignent...Parceque celles qui rejettent ces frocs, le font même si elles divorcent ou fuient leurs familles. Par contre, ce qui stigmatiserait les femmes en burqua , c'est le rejet de la société ou elles vivent. Pensez donc, seront-elles obligées de vivre dans des pays lointains pour le porter?
Et qu'arriverait- il si on interdisait aux soeurs chrétiennes ou juives de porter tout ce qu'elles voulaient , et qu'elles me permettent de leur rappeler que les soeurs de MOise et de Jésus se couvraient les cheveux, et ne suivaient pas des modes extravagantes qui dénudaient leurs chairs?
De là à prévoir une loi...contre un habit, c'est complètement salaud.
J'ai regardé à la télé, pendant presqu'une heure une représentante de "ni putes ni soumises" en parler pour justifier cette mesure politicienne, qui s'inscrit dans un courant du retour de l'extrême - droite. L'ennemi des femmes c'est d'abord les femmes. A ce titre, j'aimerais lui souffler avec le même acharnement qu' elle a mis à défendre cette loi misogyne, qu'il y'a un dangereux pléonasme dans "ni putes ni..."car l'un des sens du second c'est bien évidemment le premier...
Les femmes sont tout...sauf soumises, tout est dans leur lutte...pour porter ce qu'elles veulent. Qu'elles se dénudent ou qu'elles se couvrent, elles ont toujours leur mot à dire face à la société. La vie ne leur a pas fait pas de cadeaux , et ce ne sont pas des politiques intrigants qui vont leur dicter leur conduite.

mardi 1 décembre 2009

Pas si neutre que ça! Parti pris contre l'Islam.

Selon le site algérie DZ.ci- contre, on rejette l'idée de planter des minarets en Suisse, " 5 fois d'appels de Muezzin, c'est trop", selon des citoyens interrogés par les journalistes.." ON A PEUR QU'IL POUSSENT COMMES DES CHAMPIGNONS!" et patati...La majorité a prouvé sa peur de l'autre.Les concernés , tellement occupés à faire autre chose... cette communauté musulmane à l'étranger, ces arabes " émigrés" auraient pu mener une campagne de sensibilisation. Mais non, on préfère qu'on nous claque la porte au nez, c'est plus commode pour se plaindre aprés. Si en Suisse, la neutralité a signé son engagement, nous sommes toujours les derniers à réagir.Faut-il rappeler l'incident entre les autorités Suisses et la famille Khadafi qui eut finalement le happy end mérité? Pourquoi pas les Minarets, Grand frère respecté Mouammar?
Je vous invite à lire le résumé paru sur le site sus-cité.

Une majorité d’électeurs Suisses ont exprimé leur islamophobie en votant l’interdiction des minarets sur le territoire suisse.
mardi 1er décembre 2009.
Contre toute attente, les Suisses se sont prononcés hier contre la construction de minarets dans leur pays. Ce vote surprise a suscité de nombreuses réactions. La communauté musulmane suisse s’est dit scandalisée, pendant qu’à l’étranger, plusieurs regrettent une expression de l’intolérance. C’est une immense surprise, il n’y aura plus de construction de minarets en Suisse. Le référendum qui s’est tenu ce dimanche à la demande de l’extrême droite suisse l’UDC (Union démocratique du centre) a répondu « non » à 57 %, à la question : la Suisse devrait-elle autoriser la construction de minarets sur son territoire ? Malgré l’appel du gouvernement suisse à rejeter ce vote, la campagne haineuse et choquante, menée depuis des mois par le parti de droite populiste, connu pour ses thèses racistes, a donc finalement porté ses fruits. La peur et la haine ont eu raison de la tolérance et de la liberté de culte en Suisse.

La Constitution suisse va devoir être modifiée pour prendre en compte cette décision. Les quatre minarets déjà existants seront les seuls du pays. Pendant que l’UDC se félicite de cette large victoire, les réactions à l’intérieur et à l’extérieur du pays se multiplient. La communauté musulmane suisse, bien intégrée dans le pays s’est dit scandalisée par ce résultat surprenant. « C’est discriminatoire, je ne reconnais plus mon pays », s’étonne une habitante de Genève de confession musulmane. « Je me sens touché et rejeté », témoigne un autre. Tariq Ramadan, intellectuel suisse, a ajouté que ce vote « était une catastrophe pour la Suisse, c’est l’expression d’une peur ». Côté gouvernement, on a accueilli cette élection avec beaucoup de perplexité. Le pays qui reçoit chaque année des milliers de musulmans du Moyen-Orient craint une répercussion économique.