vendredi 15 mai 2009

Notes barbares sur le Streaming et Peer to Peer de l'autre côté de la Méditerranée.

Streaming et Peer to Peer de l'autre côté de la Méditerranée.

Chez nous, il y' a un proverbe qui dit "d’un voleur qui volerait un voleur, il y'a voleur aveugle"; je me suis toujours demandé le vrai sens sans y parvenir. Mai la vie enseigne des choses.

Il y'a dans les hémicycles des histoires qui devraient faire rougir leurs acteurs. Non pas de honte de ne pas savoir, mais de honte de savoir et laisser faire.

Un bloggeur a eu l'idée de poser des questions à des députés sur les technologies a fait des découvertes qui répondent à ses attentes. Pas de frustrations au moins à ce stade.
La plus grande frustration, c'est de voir que le Centre de l'Europe va imposer des lois qui vont s'auto-générer (lire : donner le mauvais exemple et faire tache sur la culture). Il s’agit d‘un pays qui a toujours été, depuis des siècles, le pays de la littérature, de la poésie, de tous les combats, de la liberté d'expression durement gagnée depuis la Révolution. En dépit du goût amer laissé par les élans colonisateurs.

Depuis quand les droits d'auteurs vont-ils être un moyen de museler et surveiller ?
Eh bien ça arrivera. Car si on veut réellement que la musique et les films cessent
« d'être volés », on a qu'a fermer la source initiale, ou arranger cela avec les serveurs, sans vouloir faire dans la simplicité " pourquoi faire simple, quand on veut faire compliqué? Ou autrement dit, comment des jeunes et vieux malins, sortis de l'air de l'internet veulent-ils prétendre voler des gens - spécialisés dans le vol légal- qui ont toujours volé des artistes et se sont assurés leurs gains sur la base de la sueur des autres, comme de vrais vampires. Et qui va s'inquiéter du sort de ces gens? La question est celle de bon sens…Des artistes qui ont vendu leurs droits d’auteurs dans les années 70, puis qui sont décédés ou cessé de pratiquer, ont fini leur manche dans la course. Mais les sociétés qui ont racheté ces droits continuent la course. Ils vendront bien aujourd’hui et mieux demain, un peu comme le reste…

Les plus fragiles sont ceux qui travaillent dur et gagnent peu. Pire, l'ère où ils seront utilisés pour servir à instaurer la politique de "haute surveillance " est arrivée. Déjà que l'essence première de l'artiste c'est fuir la complaisance (pas toujours, mais au moins survivre...). Rappelez vous l’histoire des théâtres et des acteurs "itinérants ou itinéraires ...j'ai oublié le mot. Mais je me souviens qu’en 2002 et plus, l'histoire de jeunes talents réellement castrés par une "tempête" dans une bouteille. La vie ne leur a pas fait de cadeaux. Ils pourront toujours regarder les stars à la télé ou télécharger...si Dieu veut!

NOTES Barbares

I- "" Cette vidéo n'est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur soumise par Les Restaurants du Cœur."" Sur you- tube

II- Et quelques réactions de lecteurs intéressés comme moi, par l’histoire des téléchargements cueillis / COURTESY sur:
[ http://blog.lefigaro.fr/hightech/2009/01/telechargement-le-gouvernement.html]

« « d_p a dit
Le téléchargement a de nombreux effets positifs, tout dépend de quel point de vue on se place.
** Premièrement, cela permet de plomber les ventes de l'industrie culturelle et de la mettre en faillite à moyen terme.
** Deuxièmement, cela permet de réintroduire dans la conscience populaire la notion de gratuité du culturel, de déprofessionnaliser le culturel. Car avant l'industrie, la culture était l'affaire de tous : tout le monde savait jouer d'un instrument, chanter, conter des histoires, dessiner/sculpter, etc... La culture était quelque chose qui se partageait.
** Troisièmement, le téléchargement permet à pas mal d'artistes de faire connaître leur œuvre, et de ne pas dépendre du bon vouloir des chaines de télé/radio/éditeurs pour visionner/entendre/lire une œuvre.

Pour résumer, l'accès libre à la culture permet la libération de cette culture, la fin du monopole industriel. Un exemple : pour moi et mes potes musiciens, le téléchargement est une source intarissable d'inspirations, de partitions, de vidéos pédagogiques sur des méthodes de jeux, etc... Un contenu d'une telle richesse qu'il aurait fallu débourser des milliers d'euros il y a seulement 10 ans pour avoir l'équivalent.
Alors leur loi à la con de vieux bourgeois inquiets de la fin de leur culture officielle, ils peuvent bien partouser avec. Qu'ils s'amusent à rallonger encore le code civil, à s'embourber dans les méandres de leur droit dans lequel personne pige rien, des millions de français font leur propre droit en ce moment même. )
« « « 23 janvier 2009 12h05
d_p a dit :
@plok :
J'ai jamais dit que le téléchargement était légal, j'ai dit qu'il avait des effets positifs ? Tout ce qui est légal n'est pas moral et inversement, faut s'aérer les neurones de temps en temps. Oui le téléchargement est un délit qui est pratiqué par à peu prêt tous les gens que je connais. Concrètement, les gens n'en ont rien à carrer de la loi, puisqu'il n'y a pas de répression et que ça ne leur pose aucun problème moral. Je soutiens : l'aliénation industrielle légitime le téléchargement. Mais t'inquiètes pas que le droit se pliera bientôt aux usages et que le téléchargement ne sera plus puni (il ne l'a jamais vraiment été).
Le jour ou l'industrie arrêtera d'imposer partout ses standards culturels moisis à la Star Ac', pour laisser le champ à des gens qui ont quelque chose à dire, on verra. Tu sais, j'ai été pendant deux ans programmateur musical d'une radio associative étudiante, et tous les groupes indépendants (ceux qui ont pas de majors derrière eux) poussaient au téléchargement, parce qu'ils savent que l'industrie ne voudra jamais de leur son.
Au sujet de ma "grosse généralité basée sur du vent" : tu as déjà fait deux secondes d'histoire culturelle ? Tu t'es jamais attardé sur des collections de chants populaires anciencs ? Es-tu déjà allé en Afrique ? Ce n'est pas du vent, n'importe quel historien pourrait t'affirmer qu'il existe une culture populaire vivace quand il n'y a pas d'industrie culturelle pour la juguler.
23 janvier 2009 13h21
plok a dit :
@ d_p
On commence à dévier. Je reviens à ton premier commentaire qui m'a bien fait rire:
"Car avant l'industrie, la culture était l'affaire de tous : tout le monde savait jouer d'un instrument, chanter, conter des histoires, dessiner/sculpter, etc..."
J'attends donc que tu me dises PRECISEMENT où et quand une telle société composée d'artistes a existé. Et avec des sources s'il te plait.. » » »
Fin de citations.
Techniquement c’est ce que c’est.

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