Des raisons qui poussent Israël à l’habituelle surenchère.
Voici ce qu’en pense un Palestinien de la diaspora .
Site www.whatreallyhappenned.com
Premièrement tant que les Israéliens ne prennent pas en considération ce qui est arrivé aux Palestiniens en 1948 et l’expulsion de la population indigène des 78% des territoires de Palestine, ils continueront à revendiquer et négocier au sujet des 22%. (La ci- Jordanie , Jérusalem- Est, et la bande de Gaza). Deuxièmement, il n ’y a pas de solution au problème de la terre, si on ne le lie pas à celui des réfugiés. Et il ne s’agit ni de problème technique, ni de la capacité d’absorption des réfugiés, encore moins d’une question d’appréhension des textes de droit international..(…). Ca doit être une des raisons de l’échec des accords d’Oslo.
Ceci exige plutôt « la déconstruction du conflit israélo- palestinien » afin de le ramener à ses premiers aspects. Ce qui nous permettra de comprendre ( les causes) ce qui a mené vers une certaine pratique coloniale. Reconnaître enfin, la nécessité d’une responsabilité historique. C’est la condition essentielle pour une réconciliation et un pardon mutuel, comme l’a suggéré Edward Saïd.
Troisièmement, peu importe si le conflit sera résolu par la solution des deux états, ou celle d’un état bi- national, la question des refugiés ne peut être reléguée au second plan. L’actuelle Intifada (2004) a valorisé la question des réfugiés. Ces derniers ne peuvent être réduits à être considérés comme les victimes d’une impasse constituée par les accords d’Oslo.
Quatrièmement, au delà de la valeur morale et symbolique de voir se réaliser le droit de retour, ce même droit est utile du fait qu’il crée un cadre qui fournit aux réfugiés une alternative : soit demeurer dans les pays qui les accueillis ; ou retourner dans une nouvelle Palestine libérée(ou autres pays tiers). Le droit de choisir est nécessaire pour cette catégorie de personnes qui ont vécu avec un statut d’étrangers sans droits fondamentaux et dans des conditions misérables ou dans des Etats ou ils n’ont pas toujours été les bienvenus.
Enfin, si le libre choix de retour et le droit de choisir sont acceptés, tout sera possible. Le mouvement des réfugiés étant tributaire d’un grand nombre de faveurs économiques, sociaux, culturels et identitaires, le retour ne signifie pas le retour de tous les réfugiés. Dans le monde entier, les réfugiés qui retournent vers leurs les lieux d’où ils ont été chassés sont moins nombreux que les réfugiés qui ont opté pour d’autres solutions. Rien ne justifie la phobie montrée par Israël à l’encontre du droit de retour.
Dans une étude sur les totalitarismes, Hanna Arendt explique que le hommes d’Etat décident parfois de résoudre la question de la déficience d’un Etat en l’ignorant . Ainsi, elle tente de comprendre les transferts à travers les prismes exercés par les Etats- nations dans la manifestation de leur nature xénophobe, en dégageant une logique symbolique qui se traduit par cette tentative chez ces Etats de considérer « les réfugiés comme des cas pathogènes et même comme des criminels ». Ce nouveau cercle vicieux qui a enchainé le retour des Palestiniens transférés à la situation chaotique de la région, en particulier dans Israël, atteste du bien fondé de la vision d’Hanna Arendt.
Reférences à consulter/
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=10753&type=temoignage&lesujet=Incursions
vendredi 2 avril 2010
Des raisons qui poussent Israël à l’habituelle surenchère.
Libellés :
cas pathogènes,
droit de retour,
intifada; impasse Oslo,
totlitarismes,
xénophobie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Le bien fondé est bien venu.